Ginkgo biloba : Différence entre versions

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Le [http://fr.wikipedia.org/wiki/Ginkgo_biloba '''Ginkgo biloba'''] est la seule espèce actuelle de la famille des ''Ginkgoaceae''. C'est la plus ancienne famille d'arbres connue, puisqu'elle serait apparue il y a plus de 270 million d'années. Elle existait déjà une quarantaine de millions d'années avant l'apparition des dinosaures. Avec le [[cycas du Japon]], c'est une des seules espèces existantes qui soit à la fois dioïque et gymnosperme.
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Le '''''Ginkgo biloba''''' ou « aux quarante écus » ou « arbre aux mille écus » ({{lang|zh|texte=银杏}} yínxìng en chinois) est la seule espèce actuelle de la famille des ''[[Ginkgoaceae]]''. C'est la plus ancienne famille d'arbres connue, puisqu'elle serait apparue il y a plus de 270 million d'années. Elle existait déjà une quarantaine de millions d'années avant l'apparition des dinosaures.  
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Le '''ginkgo''' est aussi appelé '''arbre aux quarante écus''' en référence au prix que le botaniste français M. de Pétigny a payé, en 1788, pour cinq plants à un botaniste anglais. Le ginkgo est aussi appelé '''arbre aux mille écus''' en raison de l’aspect de ses feuilles qui deviennent jaunes dorées à l’automne et forment comme un tapis d’or à ses pieds.
  
Le nom latin ''ginkgo'' vient de l'ancienne lecture japonaise ''ginkyō'' du mot chinois {{lang|zh|銀杏}} (''yínxìng'', « abricot d’argent »), notée {{lang|ja|ぎんきょう}} avec la notation de l'atlas botanique « Kinmôzui » de Nakamura Tekisai (1629 - 1702). En japonais moderne, ces ''kanji'' se prononcent ''ginnan'' {{lang|ja|ぎんなん}}, en réservant le plus souvent cette prononciation pour parler du fruit, tandis que l'arbre est nommé ''ichō'' ({{lang|ja|イチョウ}}). La forme du « Kinmôzui » de Nakamura Tekisai n'est plus usitée.
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Le nom ''ginkgo'' vient de l'ancienne lecture japonaise ''ginkyō'' du chinois '''{{lang|zh|銀杏}}''' (''yínxìng'', « abricot d’argent »), notée {{lang|ja|ぎんきょう}} dans le {{lang|ja|訓蒙図彙}} (''Kinmōzui''), l'atlas botanique de Nakamura Tekisai ({{lang|ja|中村惕斎}}, 1629‒1702). En japonais moderne, ces ''kanji'' se prononcent ''ginnan'' {{lang|ja|ぎんなん}}, en réservant le plus souvent cette prononciation pour parler du fruit, tandis que l'arbre est nommé '''{{lang|ja|イチョウ}}''' (''ichō''). Carl von Linné a suivi la curieuse notation ''ginkgo'' faite par Engelbert Kaempfer dans son livre ''Amoenitates exoticae'' publié en 1712. Kaempfer aurait dû écrire « ginkjo » ou « ginkio » avec un « j » ou un « i » pour être cohérent avec sa translittération du japonais.
 
 
Carl von Linné a suivi la notation ''ginkgo'' faite par Engelbert Kaempfer dans son livre ''Amoenitates exoticae'' publié en 1712. Cette notation est également présente dans les notes manuscrites de Kaempfer, ce qui exclut une erreur de typographie. Kaempfer aurait dû écrire « ginkjo » ou « ginkio » avec un « j » ou un « i » pour être cohérent avec les autres mots japonais qu'il écrivait. La romanisation Hepburn qui utilise un « y », et transcrit « ginkyō » l'ancienne lecture japonaise, ne fut inventée que beaucoup plus tard, en 1887. L'utilisation de la lettre « g » par Kaempfer demeure donc inexpliquée.
 
  
 
Le mot ''biloba'' vient quant à lui de la forme caractéristique des feuilles, fendues en deux lobes.
 
Le mot ''biloba'' vient quant à lui de la forme caractéristique des feuilles, fendues en deux lobes.
  
Le nom d’« arbre aux quarante écus » vient du fait que le botaniste français M. de Pétigny a acheté, en 1788, 5 plants de ginkgo à un botaniste anglais pour la somme considérable de 200 livres, soit 40 écus d’or. Le nom d’« arbre aux mille écus » est aussi expliqué par l’aspect de ses feuilles qui deviennent jaunes dorées à l’automne et forment comme un tapis d’or à ses pieds.
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En anglais, il s'appelle tout simplement [http://en.wikipedia.org/wiki/Ginkgo_biloba '''''ginkgo biloba'''''], mais aussi '''''maidenhair tree'''''.
 
 
== Historique ==
 
Le plant de Ginkgo biloba a été offert par Anne-Marie Druel en décembre 2010. Il a été planté à l'emplacement actuel en mai 2011.
 
 
 
== Biologie ==
 
Le ginkgo vit en symbiose avec une algue monocellulaire de type coccomyxa, endosymbiotique, découverte en 1992 et identifiée en 2000 dans la quasi-totalité des arbres et de leurs tissus.
 
 
 
À ce titre, on peut comparer l'ovule du Ginkgo à un œuf de poule qui ne donnera un poussin que si la poule a été fécondée par le coq mais qui, dans le cas contraire aura été produit en pure perte.
 
 
 
La seule autre plante à ovules est le [[Cycas revoluta]].
 
 
 
 
 
== Culture ==
 
Le ginkgo est peu exigeant pour la qualité du terrain. Il aime cependant les sols [[silice]]ux ou silico-[[argile]]ux frais.
 
 
 
Les arbres sont faciles à obtenir par germination des ovules<ref>[http://www.ginkgo.biloba.online.fr Cultiver le Ginkgo biloba]</ref>.
 
 
 
Un exemple extrême de sa résistance est le fait qu'il fut l'une des rares espèces à ne pas avoir souffert de l'explosion de la bombe atomique le 6 août 1945 à Hiroshima. Un ginkgo biloba situé à moins d'un kilomètre de l'épicentre a survécu, les études scientifiques réalisées par la suite ont prouvé sa résistance aux agents mutagènes<ref>L'indestructible ginkgo, Documentaire d'Eric Gonzalez (France, 2003) http://television.telerama.fr/tele/documentaire/super-plantes,4520288,episode3.php</ref>.
 
 
 
== Utilisation ==
 
Adopté en Juin 1989, le symbole officiel de Tōkyō est une feuille de ''Ginkgo biloba'' verte stylisée, en forme de T pour Tōkyō. Elle est un signe de croissance, prospérité, charme et tranquillité.
 
 
 
=== Médecine ===
 
Le ginkgo a de très nombreuses applications médicales (circulation capillaire, vasodilatateur, circulation veineuse, etc.) découvertes depuis plusieurs millénaires.
 
 
 
Riche en flavonoïdes, l'extrait de feuilles de ginkgo est un puissant antioxydant. Son utilisation pharmaceutique a été proposée pour ses capacités vaso-dilatatrices ce qui permettrait de traiter les problèmes de mémoire, la sénilité, les problèmes de peau. Mais aussi pour les varices, hémorroïdes, jambes lourdes. Il est également utilisé dans la maladie d'Alzheimer malgré l'absence d'efficacité démontrée.
 
 
 
=== Alimentation ===
 
La « graine » de ginkgo entre dans la composition du ''chawanmushi'' japonais. Les « graines », comparables aux pistaches, sont une nourriture traditionnelle en Chine, souvent servie aux mariages ; elles sont parfois aussi considérées comme aphrodisiaques.
 
  
=== Ornement ===
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En arabe, le [http://ar.wikipedia.org/wiki/%D8%AC%D9%86%D9%83%D9%88 ginkgo] est appelé '''{{lang|ar|جنكو}}''' (''jinkū'' ) ou '''{{lang|ar|جنكة}}''' (''jinkaȶ'') par simple translittération, ''biloba'' étant traduit soit par '''{{lang|ar|ذو الشقين}}''', soit par '''{{lang|ar|ذو الفصين}}'''. On trouve aussi les appellations '''{{lang|ar|شجرة المعبد}}''' (''šajaraȶ al-maʿbad'', littéralement « arbre du temple ») et '''{{lang|ar|شجرة الحياة}}''' (''šajaraȶ al-hayāȶ'', « arbre de vie »).
On trouve des ginkgo aujourd'hui dans de nombreuses rues et parcs des grandes villes en raison de sa résistance à la pollution et du caractère ornemental de ses feuilles. L'arbre est cultivé intensivement (en particulier pour l'usage médicinal de ses feuilles) en Europe, au Japon, en Corée et aux États-Unis.
 
  
À cause de l'odeur rance désagréable des fruits (la paroi externe des ovules se décompose en dégageant une odeur d'[[acide butyrique]])<ref>''Le Ginkgo Biloba'', Beaufour, préface de [[Jean-Marie Pelt]], p.41</ref>, les ginkgos plantés ont plutôt tendance à être des arbres mâles. Un Ginkgo biloba femelle d'origine japonaise a également été planté au centre ville de Toulouse, avant d'être enlevé<ref>http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/22/1198992-capitole-on-a-abattu-l-arbre-qui-pue.html</ref>.
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== Dans le jardin du couvent ==
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[[Fichier:wiki.png|100px|right|alt=|link=http://www.gineena.org/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Zones_du_jardin]] Le plant de ginkgo a été offert par Anne-Marie Druel en décembre 2010. Il a été planté à l'emplacement actuel, à l'entrée de la [[:Catégorie:La Jungle|Jungle]], devant la [[:Catégorie:La Pergola africaine|Pergola africaine]], en mai 2011. En 2013, il est finalement mort, probablement à cause de la chaleur. D'ailleurs, pour être honnête, disons que nous n'avons jamais vu de ginkgo en Égypte...
  
== Toxicité ==
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En octobre 2014, un nouveau plant nous a été offert par Jacques Druel. Il a été planté dans un endroit plus ombragé, mais il n'a pas survécu non plus.
La « noix » de ''G. biloba'' contient quelques substances actives pouvant s'avérer toxiques. Les feuilles peuvent aussi en contenir, mais en concentrations négligeables seulement.
 
  
== Galerie de photos ==
 
 
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Image:Ginkgo01.jpg|Le plant en mai 2011.
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Image:Ginkgo03.jpg|Le nouveau Ginkgo biloba en novembre 2014.
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Image:Ginkgo02.jpg|Le Ginkgo biloba bourgeonne en avril 2012.
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Image:Ginkgo01.jpg|Le plant en mars 2011.
 
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[[Catégorie:La Jungle]]
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[[Catégorie:Les ginkgoacées]]
[[Catégorie:Arbres à feuilles caduques]]
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[[Catégorie:Flore asiatique]]
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[[Catégorie:Index des noms latins]]
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[[Catégorie:Espèces qui n'ont pas survécu]]

Version actuelle datée du 29 mai 2020 à 18:51

Le Ginkgo biloba est la seule espèce actuelle de la famille des Ginkgoaceae. C'est la plus ancienne famille d'arbres connue, puisqu'elle serait apparue il y a plus de 270 million d'années. Elle existait déjà une quarantaine de millions d'années avant l'apparition des dinosaures. Avec le cycas du Japon, c'est une des seules espèces existantes qui soit à la fois dioïque et gymnosperme.

Le ginkgo est aussi appelé arbre aux quarante écus en référence au prix que le botaniste français M. de Pétigny a payé, en 1788, pour cinq plants à un botaniste anglais. Le ginkgo est aussi appelé arbre aux mille écus en raison de l’aspect de ses feuilles qui deviennent jaunes dorées à l’automne et forment comme un tapis d’or à ses pieds.

Le nom ginkgo vient de l'ancienne lecture japonaise ginkyō du chinois 銀杏 (yínxìng, « abricot d’argent »), notée ぎんきょう dans le 訓蒙図彙 (Kinmōzui), l'atlas botanique de Nakamura Tekisai (中村惕斎, 1629‒1702). En japonais moderne, ces kanji se prononcent ginnan ぎんなん, en réservant le plus souvent cette prononciation pour parler du fruit, tandis que l'arbre est nommé イチョウ (ichō). Carl von Linné a suivi la curieuse notation ginkgo faite par Engelbert Kaempfer dans son livre Amoenitates exoticae publié en 1712. Kaempfer aurait dû écrire « ginkjo » ou « ginkio » avec un « j » ou un « i » pour être cohérent avec sa translittération du japonais.

Le mot biloba vient quant à lui de la forme caractéristique des feuilles, fendues en deux lobes.

En anglais, il s'appelle tout simplement ginkgo biloba, mais aussi maidenhair tree.

En arabe, le ginkgo est appelé جنكو (jinkū ) ou جنكة (jinkaȶ) par simple translittération, biloba étant traduit soit par ذو الشقين, soit par ذو الفصين. On trouve aussi les appellations شجرة المعبد (šajaraȶ al-maʿbad, littéralement « arbre du temple ») et شجرة الحياة (šajaraȶ al-hayāȶ, « arbre de vie »).

Dans le jardin du couvent

Le plant de ginkgo a été offert par Anne-Marie Druel en décembre 2010. Il a été planté à l'emplacement actuel, à l'entrée de la Jungle, devant la Pergola africaine, en mai 2011. En 2013, il est finalement mort, probablement à cause de la chaleur. D'ailleurs, pour être honnête, disons que nous n'avons jamais vu de ginkgo en Égypte...

En octobre 2014, un nouveau plant nous a été offert par Jacques Druel. Il a été planté dans un endroit plus ombragé, mais il n'a pas survécu non plus.