Catégorie:Le Mur des 200

Depuis plusieurs années, des entrepreneurs peu scrupuleux viennent décharger devant chez nous des gravats qu'ils ne veulent pas aller déposer dans des décharges (le plus souvent des zones désertiques en dehors de la ville).

La municipalité du Caire a toujours fait preuve d'une opiniâtreté exemplaire et envoie régulièrement des ouvriers dégager ces gravas à la pelleteuse. Malheureusement, les conducteurs de pelleteuses râclent copieusement notre mur et, au fil des ans, celui-ci a été assez endommagé.

En octobre 2013, nous avons donc décidé de renforcer ce mur et d'y construire... une jardinière de 20 mètres de long, pour masquer le renfort de béton armé. Quelques jours après la fin des travaux, la pelleteuse reprenait son travail, mais la jardinière et le soubassement semblent plus ou moins tenir.

Pour limiter l'arrosage, nous y avons planté des Aloe vera et des griffes-de-sorcière qui demandent peu d'eau.

De l'autre côté de ce mur se trouve la salle où travaillent les chercheurs du Projet des 200, d'où le nom tout trouvé pour le mur !

Malheureusement, les choses se sont très rapidement dégradées. Les plantes ont été massacrées, les ordures ont continué d'être déversées. Nous avons dû nous résoudre à bétonner le tout en 2015. Nous avons donc entamé des démarches avec l'appui du consulat de France et en décembre 2016, la municipalité a refait des travaux et même planté de nouvelles plantes : des flamboyants, et à leur pied des noyers de Malabar, des cancans ainsi qu'une plante que l'ingénieur a appelée « rivolia » mais qui reste pour l'instant non-identifiée.